En plaçant le genre au coeur de l'analyse des dynamiques migratoires contemporaines, ces contributions visent à mieux appréhender les différentes formes des phénomènes migratoires et à en souligner l'apport théorique.
Dans une perspective européenne, une exploration des revendications et des caractéristiques des femmes migrantes qui se mobilisent tant dans le tissu associatif que dans les structures syndicales, les organisations de sans-papiers ou le Bureau international du travail.
Cet ouvrage retrace l'histoire de l'immigration marocaine en Belgique à travers les contributions d'historiens, de sociologues et de spécialistes des migrations.
Histoire des flux migratoires des femmes marocaines vers l'Europe : développement d'une migration de travail de femmes seules, augmentation du nombre d'enfants issus de couples mixtes, port du voile pour certaines, émergence de femmes politiques, femmes retraitées ne souhaitant plus rentrer au pays...Autant de facteurs qui montrent l'évolution de cette migration.
Dossier sur les femmes immigrées en Belgique : au nombre de 400 000 elles sont toujours les grandes oubliées des politiques publiques.
Les femmes d'origine étrangères représentent une partie des nouvelles élites et constituent des modèles de réussite pour les plus jeunes.
Cet article fait la synthèse de l'évolution de la politique d'immigration et d'insertion sur le marché du travail des travailleurs migrants en Belgique : arrêt de l'immigration et lutte contre le travail clandestin dans les années 70; politique de retour et restrictions à l'immigration dans les années 80. Cependant, selon l'auteur, les discriminations et l'inégalité de traitement visant les travailleurs migrants et leurs enfants persistent toujours, malgré l'existence de mesures pour les enrayer.
Après avoir présenté les discriminations légales et inégales qui frappent les étrangers sur le marché du travail ainsi que les moyens juridiques de lutte contre ces dernières, les auteurs présentent les résultats d'une enquête sous forme d'une typologie comparative de l'insertion professionnelle des jeunes selon leur origine et leur sexe et mettent ainsi en lumière les discriminations subies par les jeunes d'origine étrangère non européenne et plus particulièrement les filles.
Le paradoxe de l'intégration est que la question se pose alors qu'elle est déjà réalisée. Tant que les étrangers étaient confinés dans certains espaces de travail et de résidences, ils étaient invisibles. La différenciation des trajectoires des étrangers, leur présence dans des emplois très différenciés, leur établissement dans des quartiers très divers rendent leur présence visible et constituent les indices de leur intégration. Mais c'est principalement parce qu'ils se rapprochent des populations belge d'origine populaire que la question de l'intégration se pose comme mode de mise à distance là où il y a précisément de la proximité.
Résultats d'une enquête menée en Belgique (Bruxelles) concernant le marché du travail pour les jeunes : Belges, ressortissants de la CEE et non ressortissants de la CEE : scolarisation, taux de chômage, d'emploi pour la période comprise entre mai 1991 et mai 1993.